Ouverte sur le monde et sur le futur : l’Afrique que j’aime

Les  23 et 24 mars, les Adicomdays (African Digital Communication Days) à Abidjan ont mis à l’honneur les agences de communication 100 % digitales et les influenceurs du continent. Les journées ont réuni plus de 600 participants et 60 speakers.   Un constat s’impose :  les publics africains sont de mieux en mieux équipés, connectés et demandeurs d’une communication digitale adaptée à leurs  spécificités régionales.   L’étude  “the mobile economy west Africa 2019” publiée en avril indique que le nombre unique d’abonnés en Afrique de l’Ouest devrait atteindre 248 millions  en 2025, soit 54% de la population ! Un écosystème qui emploie près de 200.000 personnes et soutien 600.000 emplois dans l’économie auxquels s’ajoutent 800.000 emplois de l’économie informelle.   Principale plateforme d’accès à internet, le téléphone mobile a gagné 20 millions d’utilisateurs dans la région en 2018. Et devrait représenter une hausse de la contribution économique d’une valeur de 70 milliards de dollars, en 2013 2023 soit  9,5 % du PIB.  

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Cette vitalité, cette envie de vaincre l’avenir je les ai ressenties depuis ma prime jeunesse vécue sur le continent et que je retrouve à chacun de mes déplacements.

  Certes, cette croissance reste inégale et beaucoup reste à faire. Mais les atouts de l’Afrique sont nombreux : une population jeune et désireuse d’entreprendre, une urbanisation rapide, d’abondantes ressources naturelles et des économies dynamiques reposant sur des écosystèmes fertiles.   Cette énergie ouvre avant tout la possibilité pour le continent d’embrasser le numérique à partir de quasi zéro, d’un modèle vierge (à l’extrême inverse de notre vieille Europe par exemple !).   Une occasion unique d’avancer en effectuant le “leapfroag", c’est-à-dire en brûlant les étapes en passant directement aux dernières technologies  sans avoir à transformer des modèles dépassés.   De quoi même prendre une longueur d’avance !